Syndrome de l’imposteur en formation : comment en finir avec le doute ?

"Je suis formatrice… enfin, j’essaie. Suis-je vraiment légitime ?"

 

Si cette petite voix intérieure adore jouer les trouble-fêtes, vous souffler à l’oreille que vous n’êtes "pas assez ceci" ou "trop peu cela", et vous donner l’impression que vous êtes un bon formateur uniquement dans votre propre formation, alors bienvenue au club du syndrome de l’imposteur !

 

Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul(e). Nombreux sont les formateurs, même expérimentés, qui traversent ces phases de doute. Pourtant, il est essentiel de ne pas se laisser paralyser. Voici trois astuces pour reprendre confiance et affirmer votre légitimité en tant que formateur/trice.

 

 

Votre expérience n’est pas une illusion

 

Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est parce que vous avez des compétences, une expertise et une expérience à partager. Peu importe votre parcours, ce qui compte, c'est votre capacité à transmettre un savoir et à accompagner vos stagiaires vers l’apprentissage. Faites le point sur votre parcours, listez vos réussites et rappelez-vous pourquoi vous avez choisi cette voie. 

 

 

On n’attend pas de vous que vous sachiez tout

 

Il est temps de démystifier une croyance courante : un formateur n’est pas une encyclopédie vivante ! Personne ne vous demande d’avoir réponse à tout. Ce qui fait un bon formateur, c’est aussi sa capacité à dire : "Bonne question, cherchons ensemble la réponse." Cette approche non seulement vous soulage d’une pression inutile, mais elle favorise également un apprentissage collaboratif et engageant. 

 

 

Pédagogie vs Monologue : Faites vivre l’apprentissage

 

Former, ce n’est pas réciter Wikipédia, c’est avant tout animer, interagir et transmettre de manière dynamique. Un bon formateur sait capter l’attention et rendre son enseignement vivant. Si vos stagiaires sont engagés, posent des questions et repartent avec de nouvelles connaissances, alors votre mission est accomplie ! 

 

Le syndrome de l’imposteur est une étape quasi inévitable dans tout parcours professionnel, mais il ne doit pas être un frein. La clé ? Croire en soi, accepter que l’on n’est pas parfait et surtout, mettre en avant ce que l’on sait déjà faire.